Il existe deux façons d’obtenir des perles. La première est de les produire de manière synthétique. Ce procédé permet d’obtenir des perles d’imitation. L’autre option est de laisser faire dame nature. Elle permet de recueillir de véritables perles. Ces dernières sont indéniablement plus belles que les pièces fabriquées artificiellement. Certes, la production des perles naturelles dure plusieurs années, mais leur esthétique est sans conteste supérieure. Ces perles originales se déclinent en neuf couleurs dominantes : blanc, crème, crème rosée, rose, doré, vert, bleu, gris et noir. Mais la perle blanche reste la plus populaire.
Comment s’obtient la couleur d’une perle blanche ?
La couleur conférée à une perle d’imitation est obtenue en ajoutant la teinte souhaitée au verre, à la céramique, éventuellement au plastique. La coloration des perles naturelles est toutefois déterminée par plusieurs facteurs.
L’espèce du mollusque
Les mollusques bivalves ou gastéropodes sont les hôtes des perles. Lorsqu’un corps étranger pénètre dans leurs coquilles, l’huître va vouloir le rejeter. Généralement, il s’agit d’un grain de sable. Son système de défense va entourer progressivement l’objet irritant par des couches successives de carbonate de calcium. Ce composé est également dénommé l’aragonite ou plus communément la nacre. Si l’intrusion est d’origine naturelle, on obtient des perles dites « fines » ou « sauvages ». Si c’est la main de l’homme qui a inséré l’objet irritant, le produit obtenu est « la perle blanche de culture ». C’est ainsi que se déroule la formation des perles. Comme la nacre est produite par l’huître, elle est dépendante des caractéristiques biochimiques de l’animal. C’est pourquoi l’espèce du mollusque influe sur la couleur de votre perle.
L’environnement
Les mollusques sont en immersion permanente dans l’eau durant toute la formation des perles sauvages ou de culture. L’environnement dans lequel elles évoluent est donc déterminant pour le développement des futurs beaux bijoux. Le premier élément à prendre en considération est la nourriture disponible dans leur milieu naturel. Le second facteur qui joue sur la couleur de la perle est la propriété physico-chimique de l’eau. Celle-ci rassemble la salinité, la température, le pH ou le taux d’oxygène que contient l’eau. Un autre critère entre en jeu : la quantité et la qualité de pigments présents dans le bassin aquatique. Toutes ces données ont un impact significatif sur la couleur de la nacre produite par l’huître perlière.
Quelles sont les particularités des perles de couleur blanche ?
Contrairement à un objet classique de couleur blanche, une perle dans ce ton-là présente parfois des nuances particulières. Ces variations apparaissent encore plus en évidence lorsque la perle est placée sous la lumière. Il convient de préciser que sa couleur de base est le blanc. Cela signifie que lors de sa formation, la nacre secrétée par le mollusque était aussi de cette couleur. Par contre, la surface de la perle présente une ou plusieurs autres couleurs translucides subtiles. Il s’agit des « traits » de la perle, qui resteront à prédominance blanche.
En observant de plus près, la perle blanche présente également des sortes de teintes irisées de couleur arc-en-ciel. C’est ce qu’on appelle son « orient ». La nacre se superpose sur plusieurs couches. Chaque couche a sa radiation lumineuse. La lumière présente donc des variations de direction et de vitesse selon le positionnement de la nacre dans cette concentration sphérique. C’est ce qui donne l’effet irisé au produit final, même si l’ensemble reste blanc.
Quelles sont les différentes sortes de perles blanches ?
Comme la couleur blanche des perles est déterminée par le type d’huître perlière et son environnement, on les retrouve donc à des endroits précis.
Les perles d’Akoya
Les perles d’Akoya sont issues des fermes perlières dans les mers du Japon, mais plus récemment de Chine. Leurs hôtes sont les huîtres des noms scientifiques Pinctada fucata et Pinctada martensii. En plus d’être blanches, elles ont la particularité d’être très brillantes avec un lustre élevé. Dans la majorité des cas, elles sont plutôt de petite taille. Elles dépassent rarement les 10 mm de diamètre.
Les perles d’eau douce
Les perles d’eau douce ne viennent pas d’une huître, mais d’une catégorie de moule dénommée Margaritifera margaritifera. Elles sont cultivées dans les grands lacs en Chine. L’avantage considérable de faire appel à cette sorte d’animal est la quantité de perles obtenue par individu. Leur abondance et leur prix sont donc plus intéressants. Leur éclat est assez variable. Certaines sont plutôt ternes tandis que d’autres sont laiteuses.
Les perles des mers du Sud
Cultivées dans les mers d’Australie et d’Asie du Sud, les huîtres pinctada maxima produisent également des perles blanches. Elles sont plus généralement appelées perles d’Australie. La principale caractéristique de ce trésor est sa taille. Cette perle dépasse souvent largement le diamètre des autres types de perles existantes. En effet, elle peut parfois atteindre 2 cm de grosseur. Elle est également solide et résistante. Elle sera donc particulièrement intéressante pour travailler vos bijoux avec des nacres de tailles différentes.
Conclusion
Les perles teintées deviennent de plus en plus à la mode, en particulier les perles noires de Tahiti. Elles sont uniques au monde et très onéreuses. Toutefois, les perles de couleur blanche ont de tout temps été les plus appréciées. Vous avez l’embarras du choix entre les différentes variétés qui existent. Grâce à la grande beauté des perles blanches, certains grands couturiers les utilisent même comme accessoires. Déclinées en bagues, bracelets, colliers et autres colifichets, elles tiennent toujours leur promesse. Celle de donner à la personne qui les porte élégance et éclat. Parée de vos plus beaux bijoux en perles, vous serez sûre d’être à votre avantage.