Voici le seul résultat

Descriptif des parures en perles

Perle de Majorque

Impossible de connaître dans le détail la recette de fabrication de ces perles factices d’excellente qualité, nées sur l’île de Majorque. Cependant, nous pouvons vous dévoiler quelques grandes lignes de leur processus de création : fabriquées en cristal soufflé, elles sont plongées dans un bain dit “de nacre”, à base d’écailles de poissons. Plus on multiplie le nombre de bains plus la perle obtenue se rapproche de la perle naturelle.

Parure en perle d’Akoya

C’est à la fin du XIXème siècle que Kokichi Mikimoto, comprend que la reproduction de perles est envisageable en provoquant artificiellement une irritation dans l’huître : c’est ainsi que débute la perliculture. Une bille, appelée nucléus, est insérée à l’intérieur de l’huître, dans la poche perlière. On y associe un morceau de manteau prélevé sur une autre huître dite “donneuse”. L’huître va alors produire, dans un réflexe de défense, une sécrétion de nacre autour de la bille : c’est ce qui donnera la perle.

Parure en Perle de Melo

La légende dit que la perle de Melo était le privilège des empereurs chinois et vietnamiens, et qu’elle n’était autre que la célèbre perle flammée convoitée par les dragons dans les arts chinois. Sans doute cette belle histoire contribue-t-elle à forger la renommée de ces perles issues de grands gastéropodes, localisés le long des côtes birmanes, thaïlandaises et vietnamiennes. Contrairement à la plupart des perles, elle n’est pas constituée de nacre, et la reproduction en demeure difficile. Le diamètre des perles de Melo est globalement situé entre 8 mm à 40 mm, et leur couleur orange vif en fait l’une des perles les plus recherchées.

 

Parures en perles de Keshi

La perle de Keshi n’est pas très exactement une perle puisque sa fabrication diffère légèrement de la technique traditionnelle : en effet, le nucléus a été rejeté par l’huître, et la nacre se forme autour du manteau de l’huître donneuse, ce qui donne au Keshi sa forme plutôt indéterminée. Le Keshi de Tahiti est parmi les plus appréciés du monde la joaillerie, offrant un panel de couleurs très riche, et des lustres réussis, parfois davantage que les perles classiques.

Parures en perles des Philippines

Très prisée pour sa couleur champagne doré, on peut rapprocher son lustre de la perle d’Australie, quoi que la couleur des perles des Philippines s’avère plus éclatante que celle de leur cousine. C’est à Jacques Branellec, breton d’origine, que l’on doit aujourd’hui le succès international de cette perle. Celui-ci met un point d’honneur à réunir toutes les conditions nécessaires à l’épanouissement de la perle : la température de l’eau, le plancton et la salinité sont des données à prendre soigneusement en compte pour favoriser la naissance de perles de qualité, d’un diamètre compris entre 9 mm et 16 mm. Elle est, depuis 1997, déclarée Trésor National des Philippines.

Parures en perles de Doucehadama

Les perles d’eau douce DouceHadama sont sélectionnées afin de garantir les perles les plus exigeantes en termes de qualité : elles sont issues d’un tri méticuleux qui permet de sélectionner les perles d’après des critères de formes, d’éclat, de lustre bien particuliers. C’est donc un gage sécurisant pour les acheteurs et les joailliers, puisqu’elles sont le fruit d’un travail rigoureux de la part des perliculteurs.

Parures en perles de Conque

Encore confidentielle en Occident, cette perle est produite par le lambi, un grand mollusque de la famille des conques, localisés dans les eaux chaudes des Caraïbes. Ce ne sont pas des perles dites “de nacre”, mais des perles à “concrétions calcaires”, d’où un aspect irisé qui leur est spécifique. Le conque étant surtout élevé dans un but alimentaire, la production de perles est encore peu développée, mais leur allure ovale en fait pour les joailliers un bijou très attractif.

Parures en perles d’Australie

Cultivée à partir d’une grande huître nommée Pinctada Maxima dite “aux lèvres dorées” ou “argentées”, la perle d’Australie est parmi les plus grosses sur le marché. Elle est produite de la côte sud de la Chine jusqu’à la côte nord de l’Australie, en passant par l’Indochine et l’Indonésie. La brillance de cette perle, qui a largement contribué à sa célébrité, est due à sa durée de gestation : pour obtenir une perle d’environ 20mm de diamètre, les cultivateurs n’hésitent pas à garder la perle une trentaine de mois à l’intérieur de l’huître.

Parures en perles d’ormeau

L’ormeau, dont les Indiens ouest-américains et les artistes Maoris exploitaient la nacre pour incruster leurs œuvres en bois, notamment les totems, produit une perle rare, qui se détache naturellement. Allongées, plates, ou en forme de griffe, c’est en Amérique que l’on trouve les perles de plus grosse taille, que les joailliers apprécient particulièrement pour leur éventail créatif.

Parures en perles de Biwa

On doit le nom de cette perle d’eau douce au lac de Biwa au Japon, aujourd’hui mort en raison de la pollution excessive. Réimplantée notamment dans certains lacs et rivières de Chine, la variété de Biwa a l’avantage de présenter de diverses formes, tailles et couleurs, produites par des moules de Cumingi de Hyriopsis. C’est une moule très rentable, qui peut donner jusqu’à 50 perles à la fois dans une même coquille.
Dans quelles circonstances porter une parure ?

Fortes de leur caractère intemporel, les parures en perles ont toute leur place sur nos présentoirs à bijoux et s’accommodent à toutes les tenues, en toutes circonstances, pourvu que l’on respecte certains codes. Pour une allure chic, lors d’occasions plutôt formelles, le noir ou le bleu marine sauront faire ressortir le nacré de votre parure, d’autant plus si vous faites le choix d’un sautoir.

Si, au contraire, vous désirez opter pour un look plus à contre-courant, comme un style grunge ou rock, les bracelets, colliers ou boucles d’oreille pourront être détournés pour casser le côté très sage des perles, notamment si vous arborez un décolleté allié à du cuir.

L’entretien des parures en perles

Si vous possédez des bijoux en métal, sachez que l’entretien de vos parures diffère totalement. N’oublions pas que les perles sont d’origine organique : elles sont constituées, en moyenne, de 2% d’eau. Le principal danger qui guette donc leur brillance est la déshydratation. Ainsi, elles sont davantage susceptibles de se rayer ou se fendre, ou bien encore de se dessécher, d’où un jaunissement du plus mauvais effet. La meilleure des choses à faire est donc de les porter régulièrement : le contact de votre peau entretiendra leur hydratation.

Par ailleurs, il faut absolument les protéger de tout produit qui pourrait les endommager : prenez soin de vous maquiller ou vous parfumer avant de porter votre parure en perles. De même, l’usage de bombe (déodorant, laque..), doit être effectué au préalable.
Le savon est à bannir ! Contentez-vous d’un tissu humide (les chiffons à lunettes feront très bien l’affaire) et laissez-les sécher à l’air libre avant de les ranger. Pensez également à les lustrer 1 ou 2 fois par an, avec, si possible, une peau de chamois imbibée d’huile d’olive.
Pour les préserver du risque de rayure, il n’est pas conseillé de placer vos perles au milieu de vos autres bijoux en métal. Le mieux est donc de les conserver dans leur écrin d’origine, ou de les ranger dans une petite pochette en tissu.